|
| |
1
- Intermittents | |
Les
Intermittents du spectacle AC 14 appelle à la mobilisation
des intermittents(es) pour 1) débloquer les dossiers bloqués à Paris, 2) récupérer
les 80 millions du fond Lagrave qui n'ont été utilisés qu'a hauteur de 1 million
pour ceux et celles qui n'avaient pas leur intermittence sur 12 mois 3)et ,toujours,
depuis 2003 pour l'abrogation du nouveau protocole.
Les propositions des intermittents du spectacle Les intermittents et
précaires proposent un nouveau modèle d’indemnisation du chômage. Ci-dessous un
résumé succinct de leur profession de foi ainsi que de leurs propositions.
Garantir la continuité du revenu et la liberté de choisir son
emploi et sa formation. Face à la mise en place d’une machine
à radier les chômeurs, les organisations de défense exigent
une refonte totale de l’indemnisation de tous les chômages.
Chacun réfléchit et, certains proposent des alternatives : LE
NOUVEAU MODÈLE.
La coordination nationale des intermittents et précaires, depuis
décembre 2003, met en débat leur proposition chiffrée pour l’indemnisation
des travailleurs précaires qu’ils définissent comme « intermittents
du travail ». Une proposition de mutualité interprofessionnelle
pour faire barrage à la politique de division du MÉDEF-CFDT
qui veut exclure les « non-culturels » du champ de l’intermittence.
Un seul régime pour tous, équitable et sûr.
1. Annexe unique pour l’ensemble des salariés à l’emploi
discontinu et au taux de rémunération variable. 2. Maintien
de la date anniversaire, fixe. Le seuil de 507 heures en douze
mois donnant droit à une indemnisation sur une période de 12
mois. Prolongation possible de la période de référence pour
tous les salariés n’ayant pas pu faire leurs 507 heures. Conversion
des cachets en heures. Prise en compte des heures de formation
données ou reçues ; des contrats effectués à l’étranger, des
congés de maladie et de maternité (5 - 6 heures par jour).
3. Indemnité journalière. Selon une formule qui tient
compte du salaire annuel et du nombre d’heures déclarées, avec
comme plancher le SMIC-jour (35,85 €uros bruts) et pour plafond
2,4 SMIC-jour (85 €uros bruts). Ce qui donne une allocation
mensuelle plancher de 1 114,45 €uros bruts et 2 635 €uros bruts
plafond.
4. Nombre de jours indemnisés. Un jour travaillé serait
un jour non indemnisé (un jour travaillé équivaudrait à un cachet
ou 8 heures déclarées).
5. Plafond de cumul salaires plus indemnités. Pour assurer
la continuité des revenus des salariés intermittents en prévenant
les dérives d’un système utilisé pour maintenir un niveau de
vie, il paraît nécessaire de mettre en place un plafond de cumul.
6. Allocation spécifique de fin de droits, comme dans
le régime général. La question du financement.
La coordination nationale des intermittents et précaires rappellent
que le financement assis sur les cotisations salariales et patronales
a été conçu à une époque où le chômage était un accident de
parcours. Aujourd’hui, la hausse des cotisations patronales
leur semble insuffisante. Ils proposent
de recourir à la fiscalité, à la taxation du capital financier,
des flux de communication... Enfin, il faudrait revoir la représentation
des partenaires sociaux au sein de l’UNÉDIC. Des élections à
listes ouvertes, du type prud’homales, pourraient être envisagées.
Après plus d’une année de lutte, les intermittents obtiennent
la prise en charge par leur régime chômage, des femmes enceintes.
Pour le MÉDEF, un « bon intermittent » est une intermittente,
enceinte et femme au foyer. Il propose pour ce faire, le dernier
né de la technologie française : « LE
NORMALISATEUR D’INTERMITTENT ».
|
|
| |